samedi 5 septembre 2020

Notre monde est ultra fragile ?

Des témoignages de scientifiques, sentant le soufre ?, mettent en cause la gestion de la crise sanitaire. (Exemple de celui d'Alexandra Henrion-Caude.) Voilà une tentative d'analyse de ce qui est dit, façon rationalité limitée :

1) L'information est brouillée par "l'establishment" (faute de meilleur terme), qui ne veut pas que l'on puisse discuter ses décisions, car, sinon c'est l'anarchie.

Cette façade masquerait les intérêts de laboratoires privés, mais, surtout, des erreurs très humaines, de « grands chefs » (les "seconds couteaux" du professeur Raoult), de la Chine, prisonnière de son image d'infaillibilité absolue, et de l'Etat technocratique, dépassé par les événements. 

2) Zone d'ombre
  • Origine du virus : fuite d’un laboratoire, virus qui était bricolé pour des expériences (avec séquence HIV) ? On ne sait pas. Mais rien n’est fait pour analyser cette hypothèse. Alors que, lors des précédentes épidémies, retrouver leur origine avait été une priorité. 
  • La température aurait eu un effet. Argument qui va et qui vient. 
3) Mes limites - Ce que je crois entendre, sans être sûr de l'avoir bien compris :
  • Les Chinois auraient interdit les autopsies aux Italiens, premières victimes du covid en Europe : pourquoi ? Ils voulaient masquer l’origine du virus, en pensant qu’il n’y avait pas besoin de la connaître pour le combattre ? Mystère. 
  • Contrairement à ce que l’on disait, le virus n’attaque pas les voies respiratoires, mais affecte la circulation sanguine : quel était l’intérêt de le cacher ? Quel a été l’impact de cette erreur : on a mis des gens sous respirateur, alors que le problème n’était pas là ? On a tué des gens pour rien ? On a arrêté l’économie pour rien (puisque la justification du confinement était le manque de respirateurs) ?... Question essentielle ?
  • La surmortalité concentrée en Italie du nord viendrait d’un mélange de vaccins. Il ne faut pas vacciner contre une maladie quelqu’un qui est déjà atteint par elle, est-il dit. Le virus de la grippe ressemblerait à celui du coronavirus ? 
  • La meilleure défense contre le virus est le système immunitaire. Or, les mesures anti-covid l’affaiblissent. Pire : il y aurait une logique d’équilibre du corps. Bousculer cet équilibre peut produire une auto infection. (Ce qui semble m'être arrivé, et m'avoir fait perdre l’ouïe, il y a 5 ans.) Le dispositif anti covid, en nous forçant à une hygiène de vie qui n'est pas saine, a cet effet. Problème : arguments qualitatifs. (Mais cela soulève une question importante. On agit en fonction d'arguments quantitatifs "démontrés", on cherche les clés sous la lumière du lampadaire, alors que ce qui n'est pas démontré est peut-être essentiel. Un problème à étudier pour la science des prochaines années ?)
  • La vaccination est une affaire d’apprentis sorciers. Les vaccins ont des effets secondaires que l’on ne pourra pas voir dans le temps imparti à leurs tests. Apparemment, on tenterait aussi un nouveau type de vaccin qui fonctionnerait sur un principe totalement nouveau, donc danger accru. On peut imaginer que cette précipitation s’explique par le fait que les gouvernements sont paniqués, et qu’ils veulent remettre en urgence l’économie en marche, alors qu'ils sont impuissants devant la complexité de la tâche, et qu’ils sont soumis au lobbying des laboratoires. 
Enseignement, indépendant de mes limites intellectuelles

Bref, je n'ai rien compris, sinon que : incident dans un laboratoire d’un pays totalitaire, pouvoir qui tronque la réalité, ce qui conduit à croire que la maladie requiert des ressources qui manquent aux nations, elles confinent leurs populations, d'où crise et humanité en péril... donnerait l’équivalent de ce qu’a produit l’épidémie de coronavirus. Autrement dit, notre modèle de gouvernance global peut transformer un aléa infime en une crise mondiale. Et ce sans aucune volonté de nuire.

Un précédent article parlait de « l’immunité collective » du monde animal. Voilà ce qu'il nous faut ?

Aucun commentaire: