A chaque fois que l'homme a cru avoir une idée géniale, il l'a payée cher. Chaque "progrès" a été suivi de son lot d'épidémies et de catastrophes. Le coronavirus nous rappelle que le changement n'est pas gratuit : le virus et ses dommages sont le résultat de la marche de la société, mais aussi de l'affaiblissement de son "système immunitaire".
Ce qui rendait "géniale" l'idée était, justement, que l'on n'en avait pas vu les conséquences. La "bulle internet" a été une application de ce principe.
Il y a tout de même une forme de progrès : jadis on ignorait les conséquences du changement, maintenant, on les cache ?
Une dose de risque est certainement consubstantielle au changement. Seulement, si l'on s'y est préparé, si la société est sur le qui-vive, l'aléa est traité à temps, et ne produit pas de catastrophes.
Une question que l'on devrait se poser est donc : l'homme est-il capable d'envisager le changement sans s'en masquer les conséquences ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire