Ce blog, qui a toujours tort, a pensé que Boris Johnson était un clown, puis que, comme le mauvais garçon des films américains, il se révélerait dans l'adversité. Maintenant, il se demande s'il n'est pas simplement un enfant gâté par une mauvaise éducation.
On a appris, il y a quelques temps, qu'il ne voulait pas respecter les accords qu'il avait signés. C'est une personne, donc, à qui l'on ne peut pas faire confiance. Or, la bourse de Londres a pour devise "my word is my bond". Je n'ai qu'une parole. Si le temple du capitalisme donne une telle place à l'engagement, c'est qu'il n'y a pas de capitalisme sans lui. Que dire de la société ?
Ce qui est très inquiétant pour l'Europe, aux gouvernants si terriblement crédules. Mais ça l'est encore plus pour l'Angleterre. Même si on l'a dit perfide, je ne crois pas qu'elle ait pu un jour imaginer une tel déshonneur. A moins que Boris soit à l'image de l'Angleterre moderne, et que chaque nation ait le Churchill qu'elle mérite ?
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