J'ai aussi quasiment toujours écouté France Culture, depuis que je travaille. Cette radio appartient à une autre secte. Ce qui m'intéresse, ce sont les anciennes émissions, mais aussi certains débats, car France Culture a des valeurs qui, contrairement à celles de The Economist, ont résisté à l'idéologie sectaire. Ce que je demande à France Culture, c'est une réflexion sur l'histoire de l'univers, de l'humanité et des idées.
Sinon, Politico Europe a remplacé en partie The Economist. On y parle géo politique, aussi.
Pour les autres, je me limite aux titres, ce qui est assez pour avoir un "vernis", et faire une enquête si une nouvelle semble devenir sérieuse :
- Financial Times : les nouvelles des multinationales.
- La Tribune. Des efforts méritants, un côté curieusement cocardier, mais rien qui donne envie de lire un article.
- Le Monde. Les nouvelles de la presse anglo-saxonne de la veille, ou des sujets de "société"(sexe et football) qui ne doivent intéresser que le bobo.
- Scientific American : à force de vouloir rendre la science intéressante, on tombe dans le fait divers. Sans compter que, comme toute la presse intello américaine, SA mène une croisade anti-Trump qui n'a rien à voir avec la science.
- Université de Cambridge (où j'ai étudié) : que des sujets "de société". Qu'est-il arrivé à cette si prestigieuse université, qui continue, pourtant, à cracher des Prix Nobel ?
- Harvard Business Review. Revue de référence en management, qui a disjoncté à l'époque de la "nouvelle économie", époque à laquelle j'ai résilié mon abonnement. Elle ne s'en est pas relevée. Elle aussi est étonnamment soumise aux effets de mode.
- Quanta. Enfin un site de vulgarisation scientifique, où l'on parle de mathématiques et de sciences fondamentales. Quanta me donne l'impression de refléter ce qu'est et ce qui intéresse la "communauté scientifique". Après les génies, elle est faite de quelques bons élèves (de plus en plus rares). La science ne "casse plus la baraque", elle fait des exercices scolaires. Ce qui était faux hier est juste aujourd'hui : le scientifique est un nain sur l'épaule de géants. (Quand il n'est pas une mouche sur un coche.)
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