Chaque nation semble avoir un esprit qui lui est propre.
Le Français raisonne en systèmes. Il a besoin de savoir où il va.
L'Allemand pense que s'il fait bien les choses, il ne peut pas se tromper (c'est le principe du logiciel SAP).
L'Anglais ce dit que "si ça marche", c'est à dire s'il n'y a pas de conséquences négatives à court terme, c'est que ce doit être bon. C'est le pragmatisme.
Tout cela peut être bon ou mauvais. Mauvais d'abord : le Français peut soit être léthargique, lorsqu'il n'a pas d'horizon, soit s'enflammer pour des utopies. L'Allemand peut s'engager dans des voies sans issues, et l'Anglais peut paver l'enfer à long terme de bonnes intentions à court terme (c'est, en quelque sorte, l'histoire de la révolution industrielle).
Mais cela peut être bon, probablement, si on le mélange.
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