Héraclite voyait le monde comme un mouvement perpétuel, « combat (polémos) sans trêve des contraires ».
Pythagore croyait en un « Un
primordial », dont tout découlait. Selon lui, « toute chose a son nombre, et qui possède la
science des nombres détient le secret ultime des choses. » Quant à
Parménide, il voulait « passer du
monde quotidien, à la vraie réalité. » Pour prendre quelques exemples.
Tout ceci ne paraît pas avoir été totalement couronné de
succès : « la plénitude et
l’unité de l’Etre ne se peuvent définir qu’en affirmant qu’ « il
est ». Quant à la multiplicité, autrement dit tout ce qui bouge, tout ce
qui devient, elle n’est pas l’Etre. Tout cela constitue autant de non-êtres
dont on parle sans savoir, à tort et à travers, car ils sont quand même là. »
(JERPHAGNON, Lucien, Histoire
de la pensée, tome 1, Tallandier, 1989.)
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