mardi 29 janvier 2013

Angleterre, Europe, Jihadisme...

Quoi de neuf dans The Economist ?

En dehors des règlements de compte de Barack Obama, dont je parle ailleurs, on y voit David Cameron annoncer un referendum à son peuple sur l’appartenance de son pays à l’Europe. C’est pour 2017. Entre temps, il se fait fort d’obtenir des concessions des autres Européens. Apparemment, il aurait tort de se priver, l’Allemagne et la France n’auraient rien à lui refuser. L’Angleterre subit un curieux phénomène. On y travaille de plus en plus, mais on y produit de moins en moins. Parce que le système bancaire ne laisse pas faire les faillites, et n’a donc pas de cash pour les secteurs qui se développent ? Préoccupant ? Serait-ce pour cela que son gouvernement parle autant d’Europe, alors qu’elle ne préoccuperait pas outre mesure les indigènes ?

On parle aussi du jihadisme en Afrique. Il aurait « saisi des doléances légitimes nourries par la pauvreté, la discrimination, et la mauvaise gestion de gouvernements corrompus ». Qu’arriverait-il s’il parvenait à « contrôler les ressources d’un pays entier » ? Un message en direction des USA, qui ne veulent plus entendre parler d’autre part que chez eux ?

Partout, le monde semble partir à gauche. En Israël, d’abord. Mais peut-être aussi en Allemagne. Les prochaines élections pourraient poser plus de difficultés à la chancelière que prévu. Ce qui devrait lui rendre difficile la réforme de l’Europe. Toujours est-il que le système bancaire européen va subir un contrôle allemand. Ce ne serait pas une bonne idée. Les bulles sont locales, et demandent une gestion locale. Quant aux 50 ans franco-allemands ? Vieux couple.

Sinon ? The Economist pense (comme ce blog), que l’avenir d’Apple est derrière lui. Il est maintenant incapable de bouleverser de nouveaux marchés. Dans un univers devenu concurrentiel, il ne fait pas le poids face à Samsung. Il en serait de même du « leader global » que veut former l’Insead. Donner ce titre à une personne lui tournerait la tête. « Si le leadership a une sauce secrète, c’est peut-être l’humilité. Un patron humble comprend qu’il y a des choses qu’il ne connaît pas. Il n’écoute pas seulement les autres grands pontes de Davos, mais aussi le type de gens qui n’est pas invité, ses clients, par exemple. » Décidément le monde bascule à gauche… (Et The Economist rejoint curieusement ce qu’un de mes commentaires disait de polytechnique.)

On a trouvé le moyen de stocker de l’information dans l’ADN. Toute l’information du monde tiendrait dans un camion. Mais le procédé est coûteux, et ne permet pas une lecture / écriture rapide. Approprié pour le stockage à long terme. 

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