Un ami donne deux autres exemples curieux : « lastminute.com, ex leader du voyage en ligne, qui sitôt racheté par un fonds a externalisé le développement web. Voyage-prive.com débarque, lastminute n'arrive pas à s'adapter rapidement, et redevient anonyme.
(Pris à Andy Grove)
plus personne ne fabrique des piles dans les pays développés. Trop polluante, à
faible valeur ajoutée : tout a été délocalisé et sous-traité. Résultat :
la voiture électrique débarque, et la batterie est un élément important de la
chaine de la valeur. Et on ne sait pas en fabriquer. »
Ceci est inquiétant pour deux raisons.
- Nos grandes entreprises ne sont pas compétitives. Et elles ne le sont pas parce qu’elles n’ont pas fait ce que l'on attend d'une entreprise : développer ses compétences. Dans le langage laid de l’économie, elles ont été préoccupées de coûts mais pas de valeur. Plus simplement, elles ont été paresseuses.
- Ce manque de compétitivité signifie que la crise ne fait peut être que commencer pour nous. Car elles pourraient s’effondrer. Pour se sauver, elles vont faire porter l’effort sur ce qui est le moins protégé. Or, c’est là que demeurait un peu de savoir-faire.
Solution ? L’entreprise doit refaire ses
devoirs. Elle doit oublier la prestidigitation financière et se remettre à
travailler. Pour cela, elle doit tirer le maximum de compétences qui sont proches de la disparition (sous-traitants, retraités…). Tout ceci sans moyens,
et au milieu d’une crise...
Saint Christophe |
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