jeudi 10 janvier 2013

La France et le mal anglais

Parmi les réhabilitations inattendues, celle de Mme Thatcher. Premier frémissement : billet sur Siegmund Warburg. Il laissait entendre que seule Mme Thatcher était parvenue à secouer la paralysie anglaise. Et voilà que je viens de rencontrer quelqu’un qui a vécu dans les années 60 en Angleterre, et qui confirme un blocage total. La faute des syndicats. Certes, Mme Thatcher a causé des dégâts irréparables, mais, dans ces conditions, il était difficile de faire dans la dentelle, me dit, en substance, mon interlocuteur.

Une autre personne m'a raconté que notre gouvernement a décidé de réformer les IUT. Du fait d’une sélection à l’entrée, ils ne recruteraient pas les élèves qui sortent des formations professionnelles, et les étudiants y seraient mieux traités qu’en université (environ 2 professeurs par élève contre 7 ou 8 à l’université). Il s’agirait de corriger ces inégalités. Et les grandes écoles ? Apparemment rien de prévu. Parce que les réformateurs y ont leurs enfants ? La fabrique du crétin ?

La France serait-elle atteinte du mal anglais ? Une gauche qui défend des intérêts catégoriels et paralyse toute évolution, une droite qui traite le mal par le feu ?

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