Ce qui intéressait ces pays était l’OTAN, l’autre nom de l’Amérique.
L’UE était un « tiroir caisse ». Un dû. Comme le montre la Hongrie, qui respecte bien peu
des valeurs fondatrices de l’Europe, tout en encaissant 2% de son PIB en aides
européennes. Les Anglais ont gagné. Ils ont fait de l’Europe une zone de libre
échange.
Curieusement nos gouvernants nous ont déclaré que « rien
n’allait changer ». Si bien que tout ceci s’est déroulé sans le moindre
débat démocratique.
Bref, nous nous sommes fait tondre. Qu’est-ce qui a pu
pousser nos dirigeants à accepter un tel marché de dupes, me suis-je demandé ? Y avaient-ils un avantage ?
Je n’ai pas trouvé de solution. Quelques pistes seulement. L’entrée
dans l’euro des pays de l’est a permis une fameuse bulle spéculative, qui a
failli mettre notre système bancaire à genoux. Elle a dû enrichir pas mal de
monde, et faire quelques carrières. Il y a eu aussi pas mal de délocalisations.
Elles ont permis des améliorations de rentabilité, sans gains de productivité,
sans fatigue. Pas besoin de délocaliser, d’ailleurs, pour comprimer nos
salaires. La menace suffisait. Finalement, l’Europe de l’est est traditionnellement l’espace
vital allemand.
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