- Le régime italien semble proche du français et du grec, il est clientéliste. Le pays se nourrit de lui-même. Le système est équilibré par l’inflation et la dévaluation. Elles prennent d’une main ce qui a été cédé, aux intérêts locaux, de l’autre…
- Quant aux régimes du nord, ils paraissent plutôt pirates. Leurs habitants tendent à la solidarité et à être tournés vers l’extérieur. Ils gagnent plus qu’ils ne dépensent. Dans un système basé sur l’échange, c’est instable.
- L’euro semble mieux adapté aux pirates qu’aux clientélistes, qui se sont fait piéger. En outre, la dernière décennie a probablement vu le sud s’engager dans une bulle spéculative, qui a alimenté la vertueuse économie du nord.
Où cela nous mène-t-il ? Pour le moment, la fourmi veut contraindre la cigale à lui ressembler. Mission impossible. Mais si le sud coule, il risque d’entraîner
le nord avec lui. Par conséquent, il est probable qu’il va falloir que chacun
fasse un pas vers l’autre. En outre, pour éviter que certains pays ne s’enfoncent
dans le déficit alors que d’autres amassent des fortunes, il faut un système d’équilibrage
entre nations européennes. C’est comme cela, d’ailleurs, que
semble fonctionner la Fédération allemande.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire