Europe. La crise révèle que les deux principaux partis politique espagnols ont un considérable pouvoir discrétionnaire (notamment concernant la justice et l’administration), et leur financement ne paraît pas totalement sans rapport avec les causes de la dite crise. A la surprise générale, Hollande a fait preuve de décision au Mali (ou d’ailleurs l’armée semble démontrer une sorte de génie tactique ?), mais le véritable combat est à la maison, et économique. L’Angleterre n’exporte plus, sinon ses capitaux et ses services. « Entre 1997 et 2007, la Grande Bretagne a connu un boom, en grande partie dans le secteur public et la construction. Des nouveaux emplois ont été créés par l’Etat, et des cabinets de conseil sont apparus pour répondre aux appels d’offres publics. Le capital et l’emploi ont été aspirés par le boom de la construction. Une grosse partie du boom britannique était lié à l’économie domestique ». (Le renouveau thatchérien aurait-il été une bulle spéculative ?) Quant aux pays de l’UE, particulièrement la Grande Bretagne, ils tremblent. Car ils doivent « ouvrir leurs marchés du travail aux Bulgares et aux Roumains, qui sont entrés dans l’Union en 2007. » La zone euro, d’ailleurs, ne va pas bien. Banques qui ne prêtent pas, et euro surévalué. Si ses pays ne relèvent pas la tête, il sera impossible de leur demander un peu plus de rigueur. Les recettes de la BCE sont épuisées. (Sur l'Europe et ses divergences, voir aussi le billet suivant.)
L’ascenseur social ne fonctionne plus aux USA. Ce sont les
revenus des parents qui déterminent ceux des enfants. Raisons ? Les
conditions d’éducation des pauvres. Un environnement familial dysfonctionnel et
un système éducatif qui s’intéresse au riche.
En Tunisie comme en Egypte, l’incapacité des gouvernements
musulmans à résoudre les problèmes économiques compromet leur survie. Contrairement
à ce qu’ils croyaient, le peuple n’attendait pas de belles paroles ? Et
ensuite ? Pouvoir fort ou surenchère fondamentaliste ? « Cauchemar arabe » ?
Entreprise. Les fusions acquisitions devraient repartir. Leur moteur
serait la réalisation de synergies, et l’emploi des réserves énormes accumulées
par les entreprises, peut-être pour acheter, comme le font les Japonais, des
sociétés de pays en croissance. Dell acquiert ses actions. Il veut sortir de
son état de has been, apparemment en imitant IBM et HP. Pour ce changement, il
ne juge plus que le marché est un bon stimulant. L’accident de sa plate-forme
pétrolière du Golf du Mexique pourrait coûter à BP entre 39 et 90md$. (De l’intérêt
de polluer un pays pauvre ?) Dans le dernier scandale bancaire (Libor),
les amendes commencent à tomber, et on découvre la stupidité de ceux que l’on
croyait des surhommes : ils n’ont même pas eu la présence de dissimuler
leurs malversations ! L’incapacité des banques à s’autocontrôler est-elle
une nouvelle raison de penser qu’elles sont trop complexes à diriger, et doivent être mises en pièces ?
Miracles de la technologie. Il serait possible de mesurer l’intensité de la pluie à l’atténuation des signaux que s’envoient les stations de téléphonie mobile. Pour ne pas être en reste avec Facebook, les boutiques espionnent leurs clients. Les mannequins sont équipés de caméras et les téléphones mobiles sont suivis à la trace.
Infidélité pour tous ? Le Sida aurait été contracté « entre 27 et 62% pour les homme et entre 21% et 53% pour les femmes » du fait d’infidélités conjugales, dit une étude africaine. Le réchauffement climatique fait fondre la glace du pôle nord (le réchauffement y est déjà de 2°), mais n’y fera pas venir le poisson.
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