La crise est le propre de l'évolution, dit Nassim Taleb. C'est aussi ce que l'on peut déduire de la théorie de la complexité : par exemple, le "big bang" a produit l'ordre dont nous sommes sortis.
Or, il y a quelque-chose de plus curieux. Si l'on examine les travaux sur le développement durable, on peut se demander si l'homme n'a pas compris ce phénomène, et s'il ne s'est pas mis à déclencher des crises, pour provoquer des changements. (D'ailleurs, la littérature du management de ces dernières décennies incitait ses lecteurs à réformer par la crise.) Plus curieux : les pacifistes et les combattants du développement durable ont, eux aussi, un comportement qui cherche la crise.
(Mais, à trop jouer avec le feu, ne risque-t-on pas de se brûler ?)