dimanche 10 mars 2019

Manifestations en Algérie

Nous vivons à l'heure du mouvement de foule spontané. C'est maintenant l'Algérie qui s'y met. Christine Okrent et son émission en parlaient samedi dernier.

Le mouvement algérien diffère de celui des Gilets jaunes. Il se prépare depuis longtemps, et sa composition sociologique est beaucoup plus vaste, et plus jeune, que dans le cas français. D'où une meilleure organisation (non seulement il n'y a pas de violences, mais les manifestations ne laissent pas un papier gras) et une capacité à produire une pensée politique, et des revendications cohérentes.

Le pouvoir semble anesthésié. Il exploitait la situation depuis longtemps, sa capacité d'analyse et de décision s'est atrophiée ?

Enseignement ? La politique et la stratégie sont des mécanismes collectifs, ils demandent à être construits et entretenus ?