Le dirigeant d'une société qui travaille "dans l'événementiel" me disait que, depuis trente ans, sa vie n'est qu'un rodéo. Attentat, grève, etc. plus d'événement, plus de chiffre d'affaires. Or, il n'a que des coûts fixes, et est à peine à l'équilibre. Pourra-t-il survivre au coronavirus ?
Etrangement, sa situation devient la règle. Chaque année, l'économie est frappée par des "accidents". Chacun paraît unique, mais un autre, différent, lui succède immédiatement.
Le nom du changement que l'entreprise, et nous, doit réussir est, probablement, "résilience".
Un directeur d'agence de développement a une autre façon d'exprimer ce changement : de "solitaire", le dirigeant doit devenir "solidaire".
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