L'idéal littéraire du fin dix-neuvième, début vingtième aurait-il été la catharsis ? Question que je me pose en lisant Mauriac, Montherlant, Virginia Woolf, D.H. Lawrence.
La catharsis, c'est le calme après la tempête. C'est un moment de grâce et de révélation après le chaos auquel on a su faire face. C'est la récompense immanente de la vertu.
C'est aussi, apparemment, ce que cherchait à atteindre le drame des Grecs anciens.
Mais est-ce une bonne idée de provoquer ce phénomène de manière artificielle ?
Il est possible que les drames anciens aient eu pour mission d'expliquer à l'homme que la vie n'avait rien de rationnel (contrairement à ce qu'enseigne la science moderne), mais qu'il ne faut, surtout, pas désespérer : on a en soi les ressources pour faire changer la situation.
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