dimanche 29 mars 2020

On en a pris pour perpète ?

Article du journal du MIT. L'épidémie est là pour rester. Cela signifie qu'il y aura déconfinement, puis reconfinement, ad aeternam, ou presque. Problème : comment éviter qu'une partie de l'économie ne disparaisse, que les pauvres, dont le sort se dégradait déjà rapidement, ne paient l'addition, et que les pays les moins développés ne deviennent des bombes à retardement virales ?

Peut-être serons-nous sauvés par un miracle que ne prévoient pas les modèles mathématiques de cet article ? Peut-être que si l'on mettait le monde en état de guerre, réellement, c'est-à-dire si on l'organisait pour faire ce qu'il faut pour arrêter définitivement le virus, y arriverait-on aussi ? (Un précédent billet.)

Toujours est-il que ce virus ne sera certainement pas le dernier. Comment rendre notre société résiliente à ce type d'attaque ? Première leçon : nous dépendons tous les uns des autres. Seconde leçon, si nous voulons que le changement réussisse, il ne peut pas y avoir de perdants, car ils n'accepteront pas de perdre, et ils ont les moyens de faire perdre tout le monde.

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