La Convention citoyenne était-elle représentative de la France ? Apparemment, mes doutes d'ancien sondeur ont été confirmés : le groupe n'était pas représentatif. Il était constitué de personnes motivées par la question (un biais bien connu). En revanche, ce que je n'avais pas prévu est que le groupe était solidement encadré par des "militants" de la cause environnementale. (Un article sur le sujet.)
Ceux-ci ont été délégués par la présidence : voulait-on utiliser cette convention pour donner une légitimité populaire à des idées préconçues ? Mais cette légitimité peut-elle être acquise si le peuple ne se reconnaît pas dans ce qui sort des débats ?
Cette Convention était supposée être un premier pas vers la Démocratie participative. Démocratie participative : pas encore au point ?
(Lorsque je faisais des études de marché, je procédais comme un juge : j'instruisais un dossier. Il s'agit d'écouter toutes les opinions, à la recherche d'un dispositif qui leur convienne à tous. Il y avait des travaux de groupe. Leur rôle était de rechercher le "coup de génie", l'idée qui débloque le problème insoluble. C'est ce qui rendait mon métier passionnant. Je soupçonne que la "démocratie participative" devrait s'inspirer de cette expérience.)
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