Ecouter France Musique, c'est s'interroger sur la musique contemporaine. Sa particularité, c'est d'être atroce, et d'être présentée par des animateurs sinistres. Pour eux, la musique contemporaine, c'est un sacerdoce, probablement.
On découvre aussi qu'elle a certainement des difficultés à trouver son "modèle économique". France Musique, croyant probablement à la vertu de la publicité comme opium du peuple, a recours au matraquage. Est-ce efficace ?
J'ai eu la surprise d'entendre qu'un élève de Schönberg avait fait fortune à Hollywood. Et, effectivement, la musique de Schönberg peut très bien convenir à un film. Particulièrement à un moment inquiétant.
De tous temps, la musique a fait le bruit de l'argent. Car, il faut de l'argent pour payer le créateur. Et il doit faire ce qui plait à son commanditaire. Qu'il soit royal, noble ou papal comme ce fut les le cas pour Bach, Mozart, Beethoven, Pergolese et bien d'autres, ou qu'il soit pauvre, pour le jazz, le rock et autre folk. Et si la musique contemporaine employait cette voie ? Elle pourrait faire du Gerschwin ou du West side story à la Bernstein. Ou peut-être se repositionner "haut de gamme", événement sinistre et cher pour salon d'oligarque parvenu, nouveau phare de la culture globale ?
Baudelaire et Flaubert vécurent de leurs rentes. C'est une autre solution. Notamment pour enfant d'oligarque. A condition de savoir aspirer à une gloire posthume. Et d'être discret.
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