A l'époque où je lisais The Economist, je citais souvent ses articles qui expliquaient que la main d'oeuvre anglaise était devenue si peu chère que les entreprises locales n'achetaient plus de machines. Peut-être première depuis la révolution industrielle, la productivité anglaise baissait !
J'ai retrouvé une observation similaire, faite beaucoup plus tôt, chez Michael Porter : l'Angleterre vit de ses acquis, sans les renouveler, et même en les consommant. Elle semble avoir choisi une stratégie de sous-développement, i.e. vivre sur des "facteurs de production" abondants et bon marché, autrement dit une main d'oeuvre pauvre qui garde de son passé impérial une certaine discipline et un niveau de qualification relativement haut (par rapport à son prix).
Or, on peut dire quasiment la même chose de la France. Au gain de productivité, elle a préféré le chômage et la main d'oeuvre chinoise, et l'Education nationale est dans un état quasi inconcevable.
Ce blog est féru de systémique, et ce demande quel est le "système" qui peut avoir de telles conséquences.
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