Il n’y a pas que les fabricants américains qui soient mal partis.
RFI ce matin. L’industrie automobile européenne est en situation difficile. Elle produit beaucoup trop (2m de véhicules), et des voitures qui ne correspondent pas aux exigences du développement durable. De plus leur prix n’a pas cessé d’augmenter, contre tous les principes de la science économique.
Les Américains avaient parié leur chemise sur une sorte de monstre poids lourd. Les français ne sont pas mieux : ils sont dans le « ventre mou » du marché. Beaucoup trop cher pour le gros de la demande, et en dehors du haut de gamme très solvable.
Plus facile d’être en dehors de la réalité que de s’y mesurer ?
Autre parallèle France / Amérique, par opposition à l’Allemagne / Japon. Les constructeurs américains et français se sont débarrassés de leurs compétences de conception d’équipements automobiles, les ont données aux équipementiers et les ont mis en concurrence. La concurrence, il n’y a que cela de vrai. Et ça ne fatigue pas l’intellect du donneur d’ordre. Par contraste Japonais et Allemands ont conservé ces compétences. Ils aiment les travaux ingrats.
Il est tentant de penser que ce qui explique les malheurs franco-américains est une gestion financière, qui ne prête pas attention aux fondamentaux de son métier : le marché, et la compétence de l’entreprise. Ce n’est pas longtemps viable.
Ceci semble corroborer les thèses de Le gouvernement promeut le tutorat et de Idéologie et théorie économique.
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