Discussion avec Serge Delwasse, DG de Panhard, et Denis Debaecker, directeur associé de Vinci consulting. Et suite du billet précédent.
Serge remarque que lorsqu’il y a échec d’un modèle automobile français c’est presque toujours par méconnaissance du marché. Quand aux Allemands, leurs contre-performances sont techniques (modèle trop lourd…).
Denis : les Japonais évitent l’erreur française en nommant comme patron de projet des spécialistes techniques et en les immergeant dans leur marché (le patron du programme Lexus a commencé sa mission par 100.000km passés avec des automobilistes américains). De ce fait, ils connaissent les besoins du marché et sont écoutés des techniciens, leurs anciens collègues.
Curieusement, c’est le chemin que j’ai suivi chez Dassault Systèmes : j’étais responsable des « algorithmes généraux », je suis parti à la direction de la stratégie de la société, où j’ai essayé de comprendre le marché. S’intéresser au client était difficilement concevable pour mes collègues. Mais ils m’ont toujours considéré comme un original sympathique. C'est probablement pour cela qu'ils ont suivi mes recommandations.
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