The Economist (Squeezy money) écrit que les hedge funds croyaient que Porsche, dont les tentatives d’achat avaient fait monter le cours de l’action VW, ne pourrait pas arriver à ses fins. Ils ont donc fait du « short selling », pariant que l’action allait baisser.
La technique consiste (grossièrement) à s’engager à vendre une action au prix actuel, à une date future. Si l’action baisse, on a gagné. Sinon, on est piégé. Porsche ayant réussi à acquérir la quasi-totalité des titres VW, ce qui restait avait un prix quasi infini. Échec et mat.
J’avais retenu de mes études que le nom « hedge funds » signifie « pas de risque » ; que leur travail était « l'arbitrage ». Si, quelque part dans le monde l’Euro vaut 1,30$, et 1,31 ailleurs, il y a un profit à réaliser. Comme les écarts sont faibles, il leur faut de grosses sommes pour réaliser des profits palpables (c’est probablement pour cela que Jérôme Kerviel, un modeste trader, avait autant d’argent à sa disposition - Société Générale et contrôle culturel). Hypothèses :
- Les intellects développés qui les peuplent ne peuvent se contenter de mécanismes aussi grossiers. Il leur faut donner libre cours à leur génie.
- L’on ne gagne pas de quoi acheter des Porsche en cherchant l’arbitrage.
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