dimanche 2 novembre 2008

Porsche ruine les hedge funds

The Economist (Squeezy money) écrit que les hedge funds croyaient que Porsche, dont les tentatives d’achat avaient fait monter le cours de l’action VW, ne pourrait pas arriver à ses fins. Ils ont donc fait du « short selling », pariant que l’action allait baisser.

La technique consiste (grossièrement) à s’engager à vendre une action au prix actuel, à une date future. Si l’action baisse, on a gagné. Sinon, on est piégé. Porsche ayant réussi à acquérir la quasi-totalité des titres VW, ce qui restait avait un prix quasi infini. Échec et mat.

J’avais retenu de mes études que le nom « hedge funds » signifie « pas de risque » ; que leur travail était « l'arbitrage ». Si, quelque part dans le monde l’Euro vaut 1,30$, et 1,31 ailleurs, il y a un profit à réaliser. Comme les écarts sont faibles, il leur faut de grosses sommes pour réaliser des profits palpables (c’est probablement pour cela que Jérôme Kerviel, un modeste trader, avait autant d’argent à sa disposition - Société Générale et contrôle culturel). Hypothèses :

  • Les intellects développés qui les peuplent ne peuvent se contenter de mécanismes aussi grossiers. Il leur faut donner libre cours à leur génie.
  • L’on ne gagne pas de quoi acheter des Porsche en cherchant l’arbitrage.

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