Quatre siècles d'incompréhensions : les ressorts de la crise des Antilles.
Une surprise : lorsque la Révolution abolit l’esclavage, la Martinique demande l’asile politique à l’Angleterre. Le rétablissement de l’esclavage par le grand Napoléon met la Guadeloupe et Saint Domingue à feu et à sang. Saint Domingue devient Haïti et la Guadeloupe est reprise en main par les propriétaires martiniquais (Békés).
Puis les réformes finissent par arriver, mais, à chaque fois, on ne veut pas froisser les intérêts dominants. Si bien que le pays d’aujourd’hui reste extrêmement proche de son organisation coloniale : une minuscule classe possédante, une dépendance quasi-totale vis-à-vis de la métropole, une population que l’on désire humble et disciplinée.
Résultat : flambées de colère périodiques. Celle que nous vivons appartient à une longue série.
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