Dans le même journal (billet précédent), je trouve une idée inattendue (Why do believers have more babies ?) : certains scientifiques pensent que de grandes familles prêtent au sentiment religieux.
Mary Eberstadt, a research fellow at the Hoover Institution in Stanford, California, has suggested several ways in which the experience of forming a family might stimulate religious feelings among parents, at least some of the time. She notes that pregnancy and birth, the business of caring for children, and the horror of contemplating their death, can stimulate an intensity of purpose that might make parents more open to religious sentiments. Many common family events, she reasons, might encourage a broadly spiritual turn of mind, from selfless care for a sick relation to sacrifices for the sake of a child’s adulthood that one might never see.
Nouveau cercle vertueux : plus il y a de grandes familles plus la religion gagne du terrain et plus les familles s’étendent. Et inversement : dès que la famille se disloque la religion régresse.
Compléments :
2 commentaires:
Les familles qui pratiquent une des trois grandes religions monotheistes sont en général nombreuses pour la simple et bonne raison que toute forme de contraception est prohibée par ces cultes. De plus, procérer est un commandement pour l'islam et le judaisme.
A l'inverse, une famille nombreuse est-elle forcément pratiquante? Je ne vois pas de cause à effet, si ce n'est que traditionnellement, ce sont souvent les familles pauvres qui ont le plus d'enfants (à vérifier toutefois). Et c'est chez ces familles que la "religiosité" frappe en premier...
Justement, le paradoxe est là.
J'ai complété mon billet en rajoutant la citation dont je parle + un lien vers l'article, qui contient lui-même un lien vers les travaux du chercheur cité.
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