Pour survivre, la presse d'annonces migre sur Internet me fait me demander si je n’avais pas vu juste.
Pour la presse quotidienne régionale, l’équivalent du 4x4 de GM semble avoir été le gratuit d’annonces. Ça rapportait beaucoup et ce n’était guère fatiguant en termes d’intelligence éditoriale. Et en plus ça profitait à plein de la bulle immobilière. Pas de chance : il n’y a plus de bulle et Internet vampirise l’annonce.
Or, cette vache à lait permettait de financer l’achat de très modernes machines, sans que l’on ait à se poser la question de leur nécessité. Maintenant, il faut acquitter ses dettes. Donc licencier.
Comme GM, la PQR va devoir revenir à son métier : produire l’information dont a besoin le tissu local. Triste réveil.
Idée initiale : La presse et son avenir (suite).
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