Si j’ai bien compris son argument : le gros est prévisible, quand il a peu à manger, il maigrit, sinon il grossit. Le petit crève en cas de disette, et quand il y a trop de petits, ils ravagent leur écosystème, et on est ramené au cas précédent. Un monde de petits est chaotique. Application à la pêche : relâchez le gros, gardez le petit. Les pêcheurs faisaient le contraire. Pensaient-ils que le petit c’est l’avenir ?
L’article précise que notre mathématicien, avant de s’intéresser à la pêche, a longtemps travaillé pour les banques…
Complément :
- Un appui de poids. Jean-Baptiste Say disait que la société perd plus avec la disparition d’un adulte qu’avec celle d’un enfant. (SAY Jean-Baptiste, Cours d’économie politique et autres essais, Flammarion, 1996.)
- Autres applications des mathématiques à la finance : Crise : la culpabilité des geeks.
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