jeudi 18 juin 2009

La relance par le (non) stress

Il y a quelques temps je me suis trouvé pris dans un débat sur les raisons du stress, avec des experts du sujet qui ne semblaient pas partager mon point de vue sur sa cause organisationnelle. Un article semble pourtant me donner raison :

le stress modéré ou très élevé intervient dans des situations dans lesquelles l’individu rencontre des difficultés à faire face aux paradoxes, contradictions, aux dilemmes dans lesquels les situations de travail le placent.

(...) Le stress révèle d’avantage les difficultés d’une situation de travail que la personnalité d’un salarié.

Arrive alors une déclaration inattendue :

Un certain nombre d’études, depuis longtemps, approchent le coût direct du stress (santé) et le coût différé (par exemple, l’inefficacité des organisations). Ces études, en France comme à l’étranger, indiquent un ratio de 3 à 5% du PIB.

Je ne sais pas ce que valent ces résultats, en particulier en période de crises. Mais, on peut toujours rêver : et si se trouvait dans le stress la source de productivité qui manque à notre société en panne (6% de PIB correspond au dettes de l’état) ?

Compléments :

  • Didier Hauvette, qui a écrit sur le stress et avec qui je viens de discuter de la question, semble aussi m’approuver.

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