Une épée de Damoclès au dessus de la tête des (ex ?) pays riches : leur dette. Elle tuerait tout espoir de redémarrage de l’activité autre que négligeable. J’essaie de comprendre l’effet que cela pourrait avoir, mais je ne suis pas sûr d’avoir réussi :
On a trop de dettes si elles entraînent le pays dans un cercle vicieux : les prélèvements sur l’économie sont tels que celle-ci périclite. D’après des calculs du FMI, la dette accumulée va forcer les états à augmenter les prélèvements prévus pour 2014 sur l’économie, de 1,8% pour l’Allemagne, 4,5% pour la France, 5,7% pour l’Angleterre, 14,3% pour le Japon, 3,5% pour les USA, 3,1% pour l’Espagne. Le chiffre de la France, s’expliquerait plus par un endettement fort en début de crise, que par l’ampleur relativement modeste de son plan de relance.
Quant au Japon, il semble aller de mal en pis, sa dette passe de 170% du PIB en 2007 à 234% en 2014 (niveau de la dette de l’Angleterre à la fin de la seconde guerre mondiale). C'est peut-être ce qu'il y a de plus préoccupant. Les crises sont si fréquentes, qu'elles ne laissent peut-être pas le temps nécessaire pour liquider les effets de la précédente. Une fois touché, il n'est plus possible de se relever ?
Parmi les facteurs favorables à la santé d'un état endetté, il y a : la valeur des biens de l'état (qui viennent en déduction de la dette – ce qui améliore la situation du Japon), le fait que la dette soit en monnaie du pays (avantage pour les USA de détenir une monnaie de réserve) et qu’elle soit détenue par des nationaux (Japon). J’imagine aussi qu’à un certain niveau de dette son intérêt doit augmenter brutalement.
Finalement l’économie des pays « riches » souffrirait moins de cette dette que du vieillissement de leur population, dont le coût actualisé serait de 5 fois le PIB américain. Probablement, il va falloir allonger nettement la durée de travail. Mais comment éviter de subir un nouveau choc, une fois de plus en position de faiblesse ?
Compléments :
- Ce qui précède est mon interprétation de : The big sweat.
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