Le PS souffre des dernières élections européennes. Que va-t-il faire ? Si j’en crois la radio, ce matin, il parle de « refondation », d’union de la gauche, et de débat.
Ne serait-ce pas une manifestation du théorème du marteau (quand on a un marteau on voit des clous partout) ? Il se manifeste toujours quand on est au fond de l’angoisse existentielle, en proie à l’anxiété d’apprentissage. Dans ce cas, le PS, parti de technocrates, produit une solution technocratique. Le problème n’est pas posé. Je suggère une solution beaucoup plus simple :
- Chercher à comprendre quels sont les problèmes que rencontrent les Français.
- Se demander quelle serait une solution socialiste à ces questions, en revenant à la pensée des pères fondateurs.
Cet exercice s’apparente à une résolution d’équation, il ne demande aucune conviction personnelle, il est parfaitement adapté à des énarques.
Et il éviterait aux politiques de se ridiculiser. J’entendais la dirigeante du PC dire, ce matin, que le gouvernement n’avait pas à pavoiser, 70% du pays avait voté contre lui. Dans ce cas, 98% a voté contre le PC, qui doit se trouver bien seul. À la prochaine élection, je lui suggère d’appeler à l’abstention, au moins il pourra ainsi entretenir l’illusion qu’il est aimé.
Si l’on ne réfléchit guère en France, ça ne semble pas être le cas en Angleterre, un député britannique propose une explication étonnante aux déconvenues socialistes : les socialistes passent leur temps à accuser Bruxelles d’être une créature du libéralisme (cf. leur campagne contre M.Barroso), les électeurs les ont écoutés, qui ont voté pour des partis conservateurs, nationalistes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire