mercredi 3 juin 2009

Ultralibéral Obama

Vraiment, Obama n’est pas où on l’attend. Alors que l’on aurait pensé qu’il allait défendre le travailleur américain et ses syndicats, une fois de plus il semble utiliser la bonne opinion que l’on a de lui pour faire ce qui était impossible à l’administration Bush (Bankrupt Thinking).

  • GM aurait été restructuré par un groupe d’experts ne connaissant pas le secteur. Une fois de plus le congrès n’a pas été consulté.
  • La mise en faillite était évitable. Or, en termes d’image de marque, elle va faire très mal à GM.
  • Alors que le coût de la main d’œuvre est de peu d’importance (10%) du total, non seulement les syndicats ont accepté des réductions de salaires impensables pour le régime précédent, mais les délocalisations en Chine sont accélérées. Et le réseau de distributeurs va lui aussi être réduit, alors qu’il a peu d’importance pour la rentabilité de la société (100.000 licenciements). Il semblerait enfin que GM ne puisse plus être poursuivie pour ses défauts de qualité antérieurs à la faillite.
  • Ces mesures hyper déflationnistes (alors que la déflation est le cauchemar du gouvernement !) et massivement destructrices du tissu social coûtent une fortune au contribuable américain.

C’est difficilement compréhensible. L'administration Obama serait-elle en train de faire financer par la nation américaine la politique qui a suscité la crise ? Peut-être pense-t-elle qu'à quelques défauts près, elle n'était pas mauvaise ?

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