D’après la radio, le Pôle emploi est dépassé par la montée brutale du chômage. J’ai du mal à comprendre les raisons d’autant de licenciements.
- Autre information (hier) : Michelin licencie en France, et investit et embauche en Inde. La société ne semble pas réagir à la crise, le couteau sous la gorge, mais plutôt continuer dans la droite ligne du mouvement grégaire caractéristique de l’industrie automobile de ces dernières années. Un peu d’opportunisme ?
- Discussion, avant hier : certains grands équipementiers automobiles auraient débauché plus que de raison, ils avaient oublié que leurs clients continueraient à renouveler leurs modèles, ils n’ont plus assez de personnes pour répondre aux appels d’offres !
- On me transmet une enquête faite auprès des SSII de moins de 50 personnes. Elle les montre plutôt en bonne santé, et assez confiantes en l’avenir. Pas de dégradation notable, encore moins catastrophique, de leur bilan.
Rien de très concluant là dedans, mais quand même deux idées :
- Si l’industrie a profité de la crise pour se débarrasser de ses employés, elle risque de l’avoir amplifiée de manière disproportionnée : la menace de chômage paralyse le marché, bien au-delà des chômeurs.
- On peut comprendre la stimulation par l’état de l’industrie automobile, comme un investissement fait par le contribuable pour sauver son emploi. Il est possible que la dite industrie pense qu’elle doit utiliser l’argent qu’elle reçoit pour poursuivre sa stratégie de réduction de coûts humains. Le contribuable ne se retrouve sûrement pas dans l’affaire, mais on ne peut pas en vouloir à l’entreprise de suivre la voie qu'elle s'est tracée. C’est au gouvernement de s’assurer que ses investissements donnent ce qu’ils doivent donner.
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