Une méchante fée s’est penchée sur le berceau de la Presse dit Le Nouvel Économiste. L’État :
- Pour qu’elle ne puisse pas tomber sous la coupe des puissances d’argent, après guerre, il en a fait une sorte de service public, subventionné à tort et à travers (12% de ses revenus plus une TVA de 2,1% qui couvre même les 90% de la presse qui ne s’intéressent pas à l’information – 2,9md€/an en tout). Mieux, elle l’a placée entre les mains « d’actionnaires sans capitaux ». Des idéologues qui ne comprenaient rien au fonctionnement d’une entreprise. Ils ont cru que leur indépendance passait par la possession des moyens de production, et ils ont manqué toutes les chances que leur ouvrait le marché (supplément du week-end, annonces). Internet est la dernière goutte : ils s’y sont jetés sans réfléchir. Et ils ont convaincu le marché que la presse devait être gratuite.
- À cela s’ajoute des réglementations et protections dans tous les sens : ex NMPP, acquis sociaux du Syndicat du Livre, etc.
Alors comment s’en tire-t-on ? Le Nouvel Économiste n’est pas français pour rien. Il en appelle à l’État, pour « accompagner », voire « contraindre », « une profonde réforme dans tous les domaines ».
Je ne suis pas convaincu. Pour ma part, je crois que la Presse sera sauvée le jour où la France produira des journalistes dont on aura envie de lire les articles, ou d’écouter les reportages.
Compléments :
- Suite du feuilleton de l’effondrement de l’édifice économique de la France libérée : Transformation de l’entreprise française.
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