Un complément à mon billet précédent :
Le résultat des régionales serait aussi une question d’hommes. Ceux du PS sont forts en région, faibles nationalement. C’est le contraire pour l’UMP.
Il y aurait en outre une question de tactique, M.Fillon se serait habilement placé dans la roue de M.Sarkozy, qui essuierait la bourrasque.
Le temps court du mandat présidentiel combiné avec ce que l'on a appelé "l'hyperprésidence" exposent davantage le président de la République. Celui-ci, d'ailleurs, n'est plus protégé comme il l'était traditionnellement sous la Ve République par le premier ministre. On assiste à une quasi-inversion : le président est au premier plan de la gestion de multiples dossiers, et c'est lui qui cristallise les mouvements d'humeur, alors que le premier ministre est davantage épargné. S'y ajoute le fait que le mode d'exercice de la fonction par Nicolas Sarkozy peut provoquer un trouble qui n'est pas essentiel mais qui peut brouiller les repères de certains électeurs de droite.
Il reste que l’électeur chercherait une « troisième » voie, hors des partis actuels. (Mais comment y parvenir : ceux-ci semblent sourds à l’appel, et vouloir tuer toute velléité de concurrence ?)
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