vendredi 5 mars 2010

Fondamentaux

Ce billet récapitule quelques billets illustrant les sciences du changement.
  • Changement : définition. Qu’appelle-t-on changement ? Généralement pas ce que nous entendons par ce mot.
  • Erreurs qui tuent le changement. Curieusement, le changement étant inhérent à la vie, nous savons tous conduire le changement. Ses échecs viennent de quelques erreurs « grossières », inscrites dans notre culture. Apprendre à conduire le changement, c’est avant tout apprendre à ne pas faire ces erreurs. (En particulier, le changement est souvent pour nous une vengeance ou une punition : La punition est inefficace.)
  • Contrôlez le changement ! S’il n’y a qu’une chose à retenir sur le changement, c’est qu’il faut le contrôler. Le facteur clé de succès du changement c’est cela. Et la clé de voûte du contrôle, c’est l’animateur du changement. Comment le reconnaître ? Donneur d'aide et animateur du changement.
  • L’objet du contrôle de gestion est, justement, de contrôler le comportement de l’organisation. Mais, au fait, de quoi parle-t-on ? PME et contrôle de gestion.
  • Vaincre sa résistance au changement. Le « grand théorème du changement ». Le changement est une question d’anxiétés.
  • Les résistances organisationnelles au changement. L’organisation est un tissu de mécanismes de contrôles invisibles. S’ils résistent, c’est que le changement veut détruire l’édifice. Ce qui paraît contre-intuitif dans les techniques de conduite du changement devient évident quand on a compris cela.
  • Effet de levier. Le changement se fait « à effet de levier », c’est-à-dire qu’il ne demande aucun moyen. Et ce pour la bonne raison que les organisations sont faites pour changer (sinon elles crèveraient !). Seulement le mécanisme qui le permet est caché.
  • Ordinateur social. Le changement est une prise de judo. On ne peut pas faire changer une organisation si elle ne veut pas changer. Pour cela on doit l’utiliser en « ordinateur social », c'est-à-dire l’utiliser pour concevoir la nouvelle organisation que demande le changement.
  • Que faire dans l'incertain ? L’incertain désoriente l’individu, le dirigeant en particulier. Soit il est paralysé, soit il s’accroche à une décision, sans vouloir rien entendre. Catastrophe assurée. Solution ? Transformer l’incertain en certain.
  • Culture et changement. Ce que les ethnologues appellent « culture », c'est-à-dire les règles (essentiellement implicites) qui guident nos comportements (cf. la politesse), joue un rôle capital dans le changement. Exemple et techniques.
  • Technique du paradoxe. Le paradoxe est la boussole du changement. L’idée est de repérer ce qui est « bizarre ». Cela signifie une logique qui n’est pas la nôtre. Si l’on arrive à reconstituer cette logique, il ne reste plus qu’à concevoir le changement de façon à ce qu’il s’y conforme et le tour et joué.
  • Ce que vous avez toujours voulu savoir. Quelques questions habituelles sur le changement.
  • Consultant en conduite du changement. Y a-t-il un marché pour le conseil en conduite du changement ?
  • Changer de changement. Les techniques de conduite du changement enseignées et utilisées le plus couramment appartiennent à deux familles : dirigisme bureaucratique et marché. À quoi ressembleraient des techniques inspirées de la démocratie ?
  • Pourquoi l’univers peut-il changer, sans que ce changement ne soit une anarchie ? Autrement dit, pourquoi la vie ? Le changement est la question la mieux étudiée par les sciences. Quelques références bibliographiques : Changement : textes de référence (début) et Changement : textes de référence (thèse).

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