Encadré de la page 66 de L'Usine Nouvelle (n° 3184 du 18 mars 2010) :
Les états généraux (de l’industrie) ont permis de soulever le manque de compétitivité français. Le poids des charges sociales handicape les entreprises à l'export. La réflexion sur le financement de la protection sociale doit avoir lieu rapidement. Faute de quoi, inutile d'espérer un redressement de l'industrie française !
Bref, si la France ne se débarrasse pas de son système de protection sociale, ses entreprises ne seront pas performantes. L’article parle ensuite de primes de l’État et de robotisation. Voici comment un Américain lit cet article :
Cette réaction quasi-nationale quasi-unanime pourrait prendre racine dans l'absence de l'éthique protestante du salut par le travail et la domination par l'éthique catholique du salut par la grâce, de Dieu ou de l'État. Si on met tout sur le dos des charges sociales, que personne ne pourra changer sans allumer une révolution dans les rues, c'est aussi une excuse pour ne rien faire. Appeler l'État pour légiférer OK, mais on attend toujours le salut d'en-haut. Ce qui conduit à inscrire l'assistanat jusque dans les chromosomes. La réaction d'un Américain est, "Nous n'avons pas les moyens ? Eh bien, on va les créer... par la force de notre pensée et de notre travail." Malgré les charges sociales. Après tout, je crois savoir que les Allemands ont à peu près les mêmes charges, mais cela ne les bloque pas comme ici.Compléments :
- Le sus-nommé Américain ajoute ceci à sa déclaration :
Dans l'Usine Nouvelle du 11 mars, je lis à la page 22 que "Selon Eurostat en 2008 (les charges sociales) pèsent 42,5% des réumnérations brutes en France, contre 23,5% en Allemagne." Mais le coût horaire des deux pays est le même: environ 33 euros l'heure.
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