dimanche 28 mars 2010

Reengineering gouvernemental

Nathalie Segaunes a mené une enquête auprès de nos ministres. L’agitation de l’omniprésident les laisse désœuvrés. Tout leur effort consiste à imaginer des actions de communication qui les fassent remarquer. N’y a-t-il pas que cela qui compte pour le président ?

Alors qu’il n’est question que de réduction de déficit, pourquoi le gouvernement ne réduit-il pas le nombre de ses ministres et secrétaires d’État ? Ce serait fort et symbolique, non ?

Il pourrait suivre les recommandations de Michael Hammer, le gourou du reengineering : un reengineering doit viser à diviser par deux les effectifs d’une entreprise. Deux fois moins de ministères, donc. Cela ferait de grosses économies : car les ministres sont fort bien payés, et s’entourent de gens qui le sont aussi.

Compléments :
  • Il y a ici une méthode extrêmement efficace de réduction de coût, que j’ai utilisée quelques fois, mais qui semble peu connue : réduire le haut de la pyramide. Ça touche relativement peu de monde, mais ça diminue massivement les dépenses de personnel. Il y a probablement quelque chose de culturel dans notre imperméabilité à cette idée. Il y a quelques années j’ai demandé au patron des achats de PSA pourquoi son service n’était pas fait de « low cost people ». C’était dans sa logique et ces personnes, à proximité des fournisseurs, auraient été idéalement placées pour négocier avec eux. Bizarrement, il n’a pas semblé comprendre ce que je lui disais. 

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