Quel que soit le problème auquel B.Obama est confronté, à commencer par celui du système financier, il semble qu’il ne rencontre que des individus qui jouent leur intérêt à court terme contre celui de la société. Parasitisme. (Ou peut-être « hubris » grec, le vice qui disloque les sociétés ?)
Je me souviens d’une caricature de l’époque de la « Nouvelle économie », où l’on voyait un informaticien travaillant à son ordinateur et se demandant à quoi lui servait la vieille économie. Image suivante : coupure de courant (on était à l’époque où Enron rançonnait le marché de l’électricité californienne). Application :
- Le mécanisme du parasitisme, tel qu’illustré par Goldman Sachs, c’est ne pas jouer son rôle social, afin de tirer un profit de la société. Exemple pratique : la banque que vous dirigez adopte un comportement suicidaire, qui vous enrichit incalculablement. Au bord du précipice, l'État doit la sauver sous peine d'une crise mondiale (too big to fail). Il vous donne de l'argent qu'il s'attend à ce que vous utilisiez pour faire accomplir votre rôle social, financer les entreprises. Vous refusez d'obtempérer, vous vous versez cet argent...
- Que Goldman Sachs ou que les Démocrates le veuillent ou non, ils appartiennent à une société, et une société c’est l’interdépendance. Pour ramener un contrevenant à l’ordre, il suffit de trouver ce qui lui est essentiel, et qu’il croit, inconsciemment, un acquis, et de l’en priver. De ce fait, on s’est donné un moyen de négociation : nuisance contre nuisance.
Compléments :
- Pour un exemple chinois de la technique ci-dessus : Selective enforcement.
- Obama et le parasitisme : Goldman ou l’Arnaque ?, Santé d’Obama, Israël et Obama.
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