De nombreux états et pays attirent les tournages de film à coups de subventions. À Hollywood, l’hémorragie est sévère (« la part de la Californie du marché mondial des films de studio (…) est tombée de 66% en 2003 à 34% en 2008 »).
Raison ? En moyenne 566 emplois créés par film, mais aussi « à chaque fois qu’un film est tourné dans un autre État, les gens du coin acquièrent des compétences qui rendent les tournages suivants plus faciles ».
Va-t-on assister à une reprise de la « théorie du lombric » dont parle Hervé Kabla ? Les décideurs d’Hollywood, trouvant qu’ils peuvent avoir le « petit boulot » moins cher ailleurs, vont laisser péricliter les compétences locales ? Puis ce sera au tour des acteurs, et enfin des « décideurs » remplacés par une génération spontanée de volontaires apparue là où les « petits boulots » se seront implantés ?
Et si, ici comme ailleurs, le « petit boulot » sans grade était le défenseur du savoir-faire national ? Le meilleur ami du grand ponte, qui pourtant le massacre, pensant ainsi augmenter ses bénéfices ?
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