vendredi 25 mai 2012

Le téléopérateur est admirable

Depuis 6 mois, j’essaie de transférer un contrat téléphonique. Pour savoir si l’affaire est en bonne voie, je contacte le centre d’appels de SFR. Après dix bonnes minutes d’attente, j’arrive chez un téléconseiller. Ce n’est pas le bon. Je suis chez le grand public alors que la machine aurait dû me router vers les professionnels.

C’est alors que j’ai compris que mes interlocuteurs étaient admirables. J’imagine, en effet que, dans ces conditions, on doit avoir envie de les insulter. Or, ils me semblent avoir développé des techniques de judoka, qui leur permettent d’étaler le mécontentement. La sélection naturelle, sans doute.

Illustration aussi des études de marché que je faisais dans ma jeunesse : la cause majeure de résiliation d’un contrat est une méprise. Ma première demande de transfert m’avait été refusée au motif que l’entreprise qui me cédait la ligne n’avait pas donné son accord. Ce qu’elle a nié. Coup de Jarnac de SFR ne voulant pas perdre un client ? Pas du tout, je viens d’apprendre que la dite entreprise n’avait pas payé ses factures téléphoniques – ce dont elle ne m’avait pas informé. Le refus du transfert était une mesure de rétorsion. 

Aucun commentaire: