La crise favorise, colossalement, le changement. C’est pourquoi l’entreprise privée est plus facile à faire bouger que le service public. Dans l’entreprise chacun sent les mouvements du bateau. D’ailleurs c’est le bas de la hiérarchie qui voit la tempête arriver en premier. Qui s’inquiète parfois des mois ou des années avant des dirigeants qui se bercent souvent d’espoirs. Le service public est protégé. On n’y a pas peur d’être licencié.
Cependant, il existe d’autres anxiétés. Pour beaucoup de ses membres, le service public est une religion. Tout ce qui en affecte les rites et les valeurs les affecte. Le désenchantement guette. Sorte d’échec personnel. Comprendre ces anxiétés et traduire le changement dans leur langage met en mouvement des forces qui sont infiniment plus puissantes que celles que l’on trouve dans l’entreprise en péril. L’objet de cette dernière n’est qu’économique.
Compléments :
- L’origine de la question : Ce que vous avez toujours voulu savoir sur le changement...
- Changement et secteur public.
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