- Conduire le changement c’est faire ce qu’on ne sait pas faire. La phase complexe de conduite du changement, trouver la solution à ce casse-tête, se fait donc très tôt, avant que l'organisation ne s’en rende compte. Une fois que le changement apparaît au grand jour, il ne s’agit plus que de mise en œuvre. Or, aujourd’hui, conduite du changement = formation (ou lavage de cerveau).
- Pour les universitaires du domaine (et pour moi), savoir conduire le changement est quasiment inné : être un « leader du changement » c’est, tout au début de sa carrière, avoir eu raison contre tous, et avoir mené à bien la mise en œuvre de ses idées sans pouvoir officiel. On s’améliore ensuite par absorption de techniques qui permettent de gagner en productivité. C'est comme cela que grandissent tous les champions humains, de quelque discipline que ce soit.
- La conduite du changement ne peut pas vivre seule. Elle se combine à un savoir faire pratique : on conduit le changement pour résoudre un problème. Ce qui signifie deux savoirs a) un savoir technique (par exemple contrôle de gestion) b) un savoir transformation des groupes humains.
- Il y a un marché pour les consultants en conduite du changement. Quel est leur rôle ? Probablement pas de conduire le changement. Plutôt de donner à ceux qui savent le faire les techniques qui leur manquent ? Entraîneur et champion.
Compléments :
- Définition universitaire de changement
- Quelques observations sur l’importance de convaincre dans le changement : Changement, communication et crise.
- Le spécialiste des leaders du changement : John Kotter. Mesurer la capacité au changement d’une entreprise.
- Un point de vue convergent sur le changement : MALAREWICZ, Jacques Antoine, Systémique et entreprise, Village Mondial, 2005.
- Consultant en conduite du changement cite un article du Journal du net, qui donne une opinion orthodoxe sur les consultants en conduite du changement.
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