- Martin Seligman, le spécialiste du sujet, explique que ceux qui ont survécu à la crise des années 30 sont devenus optimistes. Ils avaient probablement pris confiance en leur capacité à se tirer d’affaire. Peut-être aussi que rien ne leur semblait bien menaçant après ce qu’ils avaient vécu ?
- Surtout, il semble que l’inquiétude vienne de ce qu’Emile Durkheim appelait l’Anomie (un facteur favorable au suicide) : l’absence de règles. Nous sommes dans un monde incertain. Pour devenir optimiste, il faut trouver quelque chose d’intéressant à l’avenir, quelque chose qui ait une certitude de réalisation pour peu que l’on se montre à la hauteur de ce que l’on croit être. C’est exactement la définition d’un « stretch goal ».
- À l’appui de ma thèse. Les déclarations de guerre déclenchent la liesse populaire (fin de l’incertitude). Je me souviens d’avoir entendu Maurice Genevoix dire qu’il avait vécu l’annonce de la guerre de 14 comme la promesse, enivrante ?, d’une expérience nouvelle, unique. Dont il faudrait ne rien perdre (rédaction de notes).
vendredi 31 octobre 2008
La vie est belle (suite)
Qu’est-ce qui fait que l’on est optimiste ?
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