vendredi 28 novembre 2008

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Nouvelle réflexion sur l’art du blog.
  • Le billet que je préfère: la synthèse de livre. Mais je n’ai pas beaucoup de temps pour lire.
  • Le billet ordinaire : une sorte d’aide mémoire, des références qui serviront peut-être un jour.
  • La rédaction d’un billet. 2 temps. 1) masse critique de nouvelles, 2) des idées apparaissent spontanément, si j’ai l’esprit libre. En fait, les unes suscitent les autres. Pose un problème d’organisation du temps, pas encore bien résolu.
  • Le commentaire utile : celui qui me donne de nouvelles idées.
  • Le problème que pose le suivi de l’actualité : quelle masse de mauvaises nouvelles ! Les médias nous soumettent au traitement que Martin Seligman a fait subir à ses chiens de laboratoire. Quand un animal reçoit des décharges électriques auxquelles il ne sait comment échapper : « learned helplessness ». Si on le met à nouveau au milieu de décharges, mais qu'il peut faire cesser, en s’agitant, il ne fera rien. Il restera prostré. Je me demande si l’effet délétère des médias n’est pas là : non seulement susciter une prédiction auto-réalisatrice mais surtout nous convaincre qu’il n’y a pas d’issues.

SELIGMAN, Martin, Learned Optimism: How to Change Your Mind and Your Life, Free Press, 1998.

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