Romain Gary s'est longtemps cherché un nom d'homme célèbre. Ne réussissant pas, il s'est demandé s'il ne serait pas contraint de faire une oeuvre. (C'est ce qu'il écrit dans La promesse de l'aube.)
J'ai l'impression que ce qui caractérise l'époque passée a été la croyance dans le mot. Orange, Engie, Thalès, Noos... Les programmes politiques, eux aussi, n'ont été que des mots. Les fabricants de mots ont fait carrière. Mais le mot n'est que du vent.
"Mais qu'est-ce que parler en homme ? Ce n'est jamais inventer de nouveaux noms, c'est toujours mieux entendre les anciens noms" dit Alain. Le programme d'un nouvel âge ?
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