Il y a quelques temps j'ai interviewé les dirigeants du FMSE. C'est le fonds de solidarité des agriculteurs. Il permet de distribuer des aides sans contrevenir à la réglementation européenne sur la concurrence. Nos agriculteurs ont du génie ?
Ils m'ont raconté qu'ils n'avaient pas attendu le coronavirus pour constater que leurs exploitations étaient dévastées par les calamités. Il y a le temps et les virus. Ils ont été les premiers à observer les "externalités négatives" de la globalisation.
Pourrait-on s'inspirer de leur exemple ?
Tout leur souci est de maintenir leurs revenus à flots. Résilience, maître mot. Pour cela, ils font feu de tous bois.
Seulement, si je comprends bien, dans ce dispositif entrent beaucoup de subventions à la calamité. C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui, en ce qui concerne les nations, pour le coronavirus et l'entreprise.
En bref, la conclusion que l'on peut tirer de cette expérience est que notre capitalisme avait un coût insoupçonné. Il se prête aux crises sanitaires ou politiques. Ses coûts peuvent-ils être réintégrés dans les prix qu'il pratique, sans produire une crise, ou faut-il envisager un autre modèle de société ?
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