J'ai lu que l'on parlait d'inscrire le droit à l'avortement dans la constitution.
Cela semble significatif d'une tendance de ces dernières décennies : la fascination pour les USA.
Certaines de nos "élites" importent leurs idées des USA à tel point qu'elles croient y habiter.
Paradoxalement, s'il y a danger, c'est que la prédiction soit autoréalisatrice.
Le militantisme des intellectuels américains a conduit, en réaction, à la mise en péril de ce sur quoi repose la nation américaine : la Cour suprême. De même, mettre ce que l'on veut protéger dans notre constitution est contreproductif : cela vide la constitution de son sens. Ce qui est une menace à l'ordre public.
(Les USA sont une nation très religieuse, contrairement à la France laïque. Le "droit à l'avortement" heurte les croyances d'un grand nombre d'Américains, et, probablement, de la majorité des immigrés. La signification du droit à l'avortement n'est pas celle qu'on lui donne chez nous.)
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