Le Français pense en parallèle, dit Bill Belt. Il entend par là que d'autres nations ont besoin, avant de se lancer dans un changement, de se mettre d'accord sur un processus de mise en oeuvre programmatique, que chacun applique ensuite mécaniquement. Le Français, lui, démarre sur une vague idée, et apprend en marchant. Mais, surtout, il n'a pas besoin de coordination pour cela.
Quand cela réussit, c'est redoutablement efficace. Et c'est peut-être ce qui a fait la force des armées révolutionnaires, si j'en crois Tocqueville. Chacun est son propre chef, et porte sur ses épaules le sort de la nation.
Je me demande si ce n'est pas ce qui est en train de se passer...
(Cf. Un précédent billet.)
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