La dyslexie aurait du bon. Elle serait l'atout de l'explorateur. Elle résulterait de l'évolution, qui a demandé à l'homme d'être curieux. Et, vu ce qui nous attend, il serait judicieux de la cultiver. Voilà ce que disent des chercheurs.
Selon eux, la vie est un juste équilibre entre exploration et exploitation. Le bon explorateur n'est pas un bon exploitant. En particulier, il peut avoir des difficultés à lire et à écrire.
En ces temps où l'on dénonce l'échec total de notre Education nationale, voici une voie qu'elle pourrait explorer : au lieu de chercher à faire entrer ses élèves dans ses normes, s'adapter à leurs talents, en leur apprenant à faire équipe ?
Mais, pour mener une telle réforme, ne faudrait-il pas recruter un ministre dyslexique ?
"les difficulté rencontrées par les personnes dyslexiques résultent d'un compromis cognitif entre l'exploration de nouvelles informations et l'exploitation des connaissances existantes, l'avantage étant un biais en faveur de l'exploration qui pourrait expliquer des capacités exceptionnelles de découverte, d'invention et de créativité."
(Apparemment 20% de la population serait dyslexique...)
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