Il y a deux décennies, mon travail m'a fait visiter l'Espagne. Un soir j'arrive à Jeres, au sud du pays. A l'entrée de la ville, un panneau indique la température : 42°.
Paradoxalement, ce que j'ai retenu des 6 semaines que j'ai passées à faire des allers et retours entre la France et l'Espagne n'est pas d'avoir eu chaud en Espagne, alors que je devais porter costume et cravate, et sillonner le pays en voiture, en pleine journée, mais d'avoir eu froid en France. Je me souviens, par exemple, d'un atterrissage à Orly, et d'une température de 12°.
Ces derniers temps j'écoutais les nouvelles d'Angleterre. La canicule y a battu tous les records : 40,3°. Et Londres a été victime d'incendies spontanés. On parlait aussi de feux dans le sud ouest de la France. Ce qui m'a rappelé d'autres souvenirs : ceux de mon grand père qui avait vu des incendies gigantesques ravager Les landes, après guerre ; et, plus tard, mes vacances dans ces mêmes Landes : les pompiers du haut de miradors y repéraient immédiatement tout comportement suspect. Il n'y avait plus d'incendies.
Quel est le phénomène qui caractérise le mieux notre temps : le réchauffement climatique, ou l'irresponsabilité collective ?
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